1. Maître, donne-nous un signe ! Nous vivons dans l’ère de l’Internet, des communications mondiales en temps réel, des entreprises de messagerie qui envoient en moins de 24 heures un paquet à l’autre bout du monde. L’homme moderne veut tout voir, tout toucher, tout de suite. Il demande des preuves de tout ce qu’on lui avance. Ceci n’est pourtant pas un phénomène propre à notre époque ; il s’agit d’une constance de l’esprit humain. Les Juifs aussi demandaient des signes à Jésus-Christ afin de croire. Ils voulaient voir et toucher. Et on ne peut pas dire que le Christ n’a pas donné de signes, car nous savons tous qu’Il a guéri des malades et délivré beaucoup de personnes d’esprits mauvais qui les tourmentaient. Mais cela ne suffisait pas aux Juifs de cette époque. Ils voulaient le voir de leurs propres yeux, toucher et sentir le miracle.
2. Dieu est dans « la brise légère ». Nous, chrétiens, courons le risque de demander au Christ qu’Il nous envoie un signe pour continuer à croire. Nous savons qu’Il est Dieu, mais nous voulons flatter nos sens. Nous voulons voir et toucher. Désirons-nous un Christ qui se donne en spectacle pour économiser l’effort de la foi ? Nous oublions que Dieu est absent des grandes tempêtes, des tremblements de terre, Il ne se trouve pas dans le journal télévisé, ni en première page des journaux. Dieu se rend présent dans le murmure que l’on entend au fond de notre âme, au moment où, après une dure journée de travail pleine de difficultés et d’agitation, nous recherchons le silence dans la prière familiale à travers laquelle nous L’associons à notre quotidien. C’est un moment où nous pouvons écouter dans la paix de notre cœur les paroles d’amour que Dieu nous adresse pour nous aider à croire en Lui avec une certitude plus grande, une intimité plus douce que si nous avions vu des miracles.
Seigneur, je crois : augmente ma foi !
Porter un regard de foi sur les activités et les évènements d’aujourd’hui.