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Le triple aveu de Pierre

Réflexion

1. La vocation jaillit de la miséricorde. Quelques jours auparavant, Pierre avait trahi Jésus. Ses joues sont encore mouillées de larmes amères. Son cœur brûle d’angoisse ! Il veut voir le maître, l’embrasser, recevoir sa miséricorde et l’aimer à nouveau. La question de Jésus est embarrassante. Pierre fut un modèle pour les autres apôtres et pourtant il a failli à sa promesse. Lui, qui fut le premier, est tombé le premier. Il a renié le Christ trois fois et trois fois il devra témoigner de son amour devant tous. « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime » (Jean 21,17). Ce n’est qu’alors que le Christ pourra Lui confier sa mission de porter l’Evangile au monde entier.

2. Comme il est beau de savoir que dans l’économie de Dieu les faibles et les humbles tiennent une place privilégiée. Jean-Paul II l’exprime magistralement dans sa lettre aux prêtres (Jeudi Saint 2001) : le Christ n’a pas eu peur de choisir ses ministres parmi les pécheurs. C’est en fonction de cet amour conscient de sa fragilité, amour professé avec autant de tremblement que de confiance, que Pierre reçoit le ministère : « Sois le berger de mes agneaux », « sois le pasteur de mes brebis ».

Prière

Seigneur, apprends-moi à ne jamais compter sur mes propres forces mais à m’en remettre à Toi et à Ta miséricorde.

Résolution

Répéter plusieurs fois au cours de la journée la phrase de saint Pierre : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. ».