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A la fin de la vie

Prière d’introduction Jésus, je te remercie de m’accorder ce moment d’intimité avec toi. Je viens te louer et t’adorer. Je sais que tu m’as attendu patiemment jusqu’à maintenant, parce qu’il y a quelque chose que tu veux partager avec moi. Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute.

Demande Seigneur, accorde-moi la conversion du cœur, pour que ma vie te soit plus agréable.

Points de réflexion

1. La notion de l’essentiel. Même si ces hommes de loi posent une question "piégée" à Jésus pour le mettre à l’épreuve, ils vont tout de même au cœur du problème de la vie humaine, qui est le salut. Il n’y a aucun doute, c’est le sujet le plus important de la vie : Que dois-je faire pour aller au Ciel ? Jésus déclarera en termes précis et définitifs : " Où est le bénéfice si l’on gagne le monde entier mais qu’on se détruit soi-même ? Avec quoi va-t-on racheter sa propre vie ?" (Mt 16,26)

2. Une seule chose demeure. Un homme riche mourut et chacun s’interrogeait sur ce qu’il allait donner à son fils. Certains parlaient de deux cents millions, d’autres, un demi-million, et plusieurs imaginaient qu’il possédait quelques milliards. Puis, un sage s’avança et dit : " Moi je sais ce qu’il a laissé........Il a TOUT laissé. Il n’a pas emporté une seule piécette avec lui. " Les riches ne peuvent pas nous payer un passage pour le ciel. A la fin de notre vie, la seule chose qui comptera sera le bien que nous aurons fait pour Dieu et notre prochain.

3. Pas de faux-fuyant. Jésus ne laisse aucune place au doute. Quand on le presse d’expliquer ce qu’il entend par " prochain ", il le fait en donnant un exemple. Nous pouvons nous justifier comme le prêtre de la parabole. Sa connaissance de la Loi lui rappelle que de toucher un mort le rend " impur " pour sept jours et par conséquent inapte à remplir ses fonctions au Temple. Pour lui, les cérémonies étaient plus importantes que la charité. Nous pouvons aussi nous justifier comme le lévite qui a soupçonné que ce corps était un appât tendu par quelque malfaiteur qui se serait jeté sur la première personne, venue au secours du malheureux, et l’aurait dévalisée. Lui, il avait pour maxime : " Sécurité d’abord ". Seul le Samaritain, qui a agi avec miséricorde, a été le véritable prochain de la victime. Il n’y a aucune excuse valable. " Va et fais de même ", dit Jésus.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, il est si facile d’inventer des excuses pour éviter de s’engager dans quelque acte de charité. Je trouve toujours des prétextes. Et à ce moment-là, j’entends ta voix au fond de mon cœur : " Ce que tu fais au plus petit des miens, c’est à moi que tu le fais. " Aide-moi à te découvrir dans chacune des personnes que je rencontrerai aujourd’hui et à lui manifester la bonté et la miséricorde que tu mérites tant.

Résolution Aujourd’hui, je serai aimable avec les autres, sachant que Jésus est présent en eux.