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Vers le Ciel

Prière d’introduction Seigneur, aujourd’hui je me tourne vers toi avec foi, sachant que tu es seigneur de la vie et de l’histoire. Conscient de mes faiblesses et de mes échecs, je place mon espoir en toi, parce que tu tiens toujours tes promesses. En contemplant la grandeur de ton amour pour moi, je désire te correspondre par ma fidélité. Je suis ici devant toi pour t’écouter et pour découvrir ta volonté pour moi aujourd’hui.

Demande Seigneur, éclaire mon intelligence par la vertu théologale de l’espérance.

Points de réflexion

1. Promesse garantie. Le Christ a fait une promesse et il l’a tenue. Chez ceux qui l’ont écouté, ses paroles ont provoqué un changement d’esprit : dans la manière de comprendre le monde, de désirer des choses et de faire des choix. Tout ce qu’il a fait a eu des résultats, des résultats positifs. Souvent au cours de ses enseignements, il a promis le ciel, et par sa mort il nous a obtenu la vie éternelle, au prix de sa propre vie. Quand nous faisons une promesse, est-ce que nous tenons cette promesse, sans en regarder le coût personnel ?

2. Le roc. La peur nous guette quotidiennement : peur de la maladie, du chômage, de la guerre. Le monde dans lequel nous vivons tend à miner notre confiance en Dieu. Il est facile de s’attacher aux choses de ce monde, bien que ces choses-là passent, disparaissent, et nous donnent seulement un plaisir passager ou une sécurité temporaire. Puisque notre coeur est fait pour Dieu, pour l’infini, quand nous nous attachons à quelque chose d’autre, nous nous retrouvons forcément face à nos peurs. La crainte de l’avenir, de l’inconnu nous envahit. Mais avec Dieu, nous connaissons la fin de l’histoire ; nous savons ce qui nous attend. "Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas." Tout ce que nous voyons et que nous apprécions autour de nous passera, tout sauf la promesse du Christ, à savoir la promesse de la vie éternelle — du paradis. Ne craignons pas de mettre notre espoir en Dieu car ‘l’espérance ne sera pas déçue’. (Rm 5,5)

3. Que le figuier nous instruise. La grâce de Dieu nous mûrit. Au moment où nous sommes baptisés, nous sommes préparés pour voir Dieu. Mais Jésus nous fait une leçon, et elle est un peu effrayante. Quand Jésus a parlé du figuier dans l’évangile d’aujourd’hui, il pensait peut être à un autre figuier — celui qui n’a porté aucun fruit et qui, en un instant, a desséché jusqu’aux racines. En voyant cela les disciples étaient tout étonnés (Mt 21,19). Ne nous laissons pas surprendre, nous aussi. Nous ne savons pas quand le Christ passera devant le figuier de notre vie, cherchant le fruit de nos vertus. Cependant, nous pouvons être sûrs que le moment viendra. Notre baptême a fait de notre vie un moment pour moissonner. Nous avons toute l’éternité pour nous reposer dans la maison du Père. La leçon, la voici : portons des fruits maintenant ; vivons une vie vertueuse maintenant. Jésus est venu pour donner la vie et pour la donner en abondance. (Jean 10,10).

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, aide-moi à vivre une vie vertueuse, conscient du fait qu’à chaque instant, j’avance vers l’éternité. Aide-moi à surmonter mes craintes en me plaçant tout entre tes mains, sachant que tu a la solution à toutes mes difficultés. Aide-moi à vivre mon baptême loyalement et à mettre mon espérance en tes promesses.

Résolution Je vivrai ce jour avec une intensité particulière en tout offrant pour la conversion des âmes.