Prière d’introduction Seigneur, je me place en ta présence. Tu as toute autorité sur moi, sur ma vie. Je crois que tu es mon Seigneur et mon Dieu. J’espère en la puissance agissante de ta grâce et dans l’éternité que tu as préparée pour moi. Je t’aime pour tous les dons reçus de toi. En retour, inspire-moi des sentiments de gratitude qui soient dignes de tous tes bienfaits. Sans toi, je ne peux rien faire, alors viens à mon aide.
Demande Seigneur Jésus, aide-moi à mettre en pratique ces béatitudes dans ma vie quotidienne afin que je devienne un témoin plus crédible du chemin que tu nous indiques.
1. C’est un autre monde. Chacune des béatitudes est un défi et renverse les valeurs du monde. Chacune nous indique où se trouvent les vraies valeurs. Si notre coeur choisit les valeurs du monde (avarice, gourmandise, joie superficielle, amusement et vanité) et y consacre toute son énergie, il pourrait bien les obtenir un temps mais elles ne dureront pas. En revanche, si nous plaçons notre coeur et notre énergie dans ce qui fait la joie de notre Créateur et si nous suivons le Christ, les épreuves nous attendent mais notre joie demeurera.
Est-ce que je reconnais la valeur des béatitudes et est-ce que je les vis chaque jour ? Ou est-ce que je n’essaie pas de franchir la barrière qui sépare les valeurs du monde de celles du Christ ?
2. Où chercher le bonheur ? Les Béatitudes, nous dit le Catéchisme au paragraphe 1718, répondent au désir et à la recherche naturelle du bonheur. Ce désir est d’origine divine : Dieu l’a placé au fond du coeur humain pour que l’homme soit attiré vers Celui qui seul qui peut le lui donner. Saint Augustin écrit : « Comment se fait-il, Seigneur, que je te cherche ? Puisqu’en te cherchant, mon Dieu, je cherche une vie heureuse, laisse-moi te chercher afin que vive mon âme car mon corps tient sa vie de toi. » (Conf. 10:20) Ce n’est que dans la prière que mon coeur peut s’appuyer sur le Christ et sur la béatitude qu’il nous a promise. Nous trouvons en Marie l’exemple de celle qui a médité les béatitudes et qui les a vécues parfaitement.
3. Une souffrance salvifique. Jésus éclaire l’idée que nous avons de la sainteté et de la vie éternelle en nous montrant le chemin qui y conduit. Le point de départ est notre condition humaine où la souffrance n’est pas un simple hasard mais une triste réalité, inhérente à la structure de notre vie. Jésus n’est pas venu pour supprimer la souffrance mais pour y donner un sens salvifique afin de nous obtenir le bonheur éternel. Quand la pauvreté, les afflictions, les injustices et les persécutions sont acceptées dans un esprit d’humilité et de soumission à la volonté de Dieu, avec la sérénité qui vient de la foi en Lui, dans le désir de partager la passion du Christ, alors, elles nous anoblissent, nous purifient, nous font aimer notre Sauveur souffrant et nous rendent dignes de partager sa gloire. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne doive pas se défendre, se prémunir autant que possible de ces épreuves mais si elles surviennent, vivons-les à notre avantage.
Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à vivre les béatitudes aujourd’hui et à trouver avec les yeux de la foi le bonheur qu’elles apportent. Aide-moi à tirer profit de toute souffrance qui puisse m’advenir et qu’en les convertissant elles deviennent source abondante de grâces pour moi. Je me sens bien incapable avec mes propres efforts d’atteindre cet idéal mais je mets ma confiance dans ta grâce.
Résolution Je ferai un effort spécial aujourd’hui pour mieux vivre une des béatitudes.