Catholique.org - Questions essentielles

Que sera donc cet enfant ?

Prière d’introduction Père infiniment bon, je sais que tu nous appelles de toute éternité et que tu nous crées avec une mission spécifique. Nous avons la mission d’être des précurseurs du Christ dans les coeurs et dans les esprits de tous ceux qui ne le connaissent pas encore.

Demande Seigneur, comme Elisabeth, je veux être généreux avec mes "enfants," c’est à dire avec toutes les âmes que tu m’as confiées. Apprends-moi à prendre soin d’elles de telle manière qu’elles désirent participer à ta mission de salut.

Points de réflexion

1. Le don d’un enfant. Quelle perspective différente entre la société juive antique et la nôtre en ce qui concerne la vie ! Comme la culture a "progressé" ! La naissance d’un enfant était alors toujours considérée comme une bénédiction et elle l’était spécialement pour Elisabeth car elle était avancée en âge. Tous les parents pourraient probablement passer des heures à contempler toutes les bénédictions que chacun de leurs enfants a apportées à leur mariage. Réfléchissons un moment à comment nos enfants ou nos frères et sœurs ont été un "signe de la grande miséricorde du Seigneur" envers nous.

2. Dieu a fait grâce. Les juifs choisissaient souvent le nom de leurs enfants pour exprimer un fait. "Jean" veut dire "Dieu a fait grâce." Elisabeth donne ce nom à son fils en action de grâce. Ce n’est pas une coïncidence que la langue du Zacharie se délie en prononçant son nom "Dieu a fait grâce. " Ce n’est pas étonnant que la vie entière de Jean portera témoignage de ce message : "Repentissez-vous, préparez le chemin du Seigneur, car tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce." De même, les parents chrétiens qui pratiquent ne devraient pas s’étonner non plus de voir leurs enfants se donner volontairement à la cause du Christ si leur propre foi est vivante.

3. Joie, étonnement, et crainte. La miséricorde de Dieu, telle qu’elle s’est manifestée à Elisabeth et à Zacharie, produit successivement la joie, l’étonnement, et la crainte. Les voisins et les parents sont d’abord remplis de joie, puis stupéfaits, et finalement effrayés. Il peut nous arriver à nous aussi de ressentir de tels écarts émotifs après avoir été béni par Dieu. Une amitié continue avec Jésus-Christ nous aidera à garder le cap et à maintenir les choses dans la perspective de la foi. C’est ce dont le Père Marcial Maciel,L.C. témoigne : Nous pouvons
trouver dans le monde le visage de Dieu-avec-nous et sentir sa main amie
qui, prenant la nôtre, nous invite, comme Jésus a invité Pierre
en disant : « Va au large, avance. N’aie pas peur. Je suis avec
toi ! »
( Ma Vie, c’est le Christ, n.152)

Dialogue avec le Christ Seigneur, trop souvent j’ai considéré tes dons comme quelque chose de normal, voire un dû. Aide-moi à faire comme Job, en étant prêt à te bénir joyeusement quand tu reprends ce que tu as donné. (Job 1,21)

Résolution Témoigner au cours d’une conversation comment Dieu m’a fait grâce dans ma vie.