Catholique.org - Questions essentielles

Le fait d’être non pratiquant est t-il un abandon de la foi ?

Certains ont accueilli pleinement Jésus Christ comme leur sauveur récemment.
D’autres ont reçu ce cadeau de la foi à leur baptême, et l’ont enrichi à des degrés divers les années passant par le témoignage de leurs parents où encore l’enseignement de leurs catéchistes, la rencontre avec une communauté, un prêtre...

Mais nous rencontrons des chrétiens et des chrétiennes dont la foi se limite à des connaissances et qui meublent leur esprit sans changer leur vie car ils n’ont pas fait une vraie rencontre avec Jésus Christ.

Nous voyons d’autres chrétiens qui, dans l’Église, dans tel Mouvement, ou même dans telle secte, ont fait une expérience religieuse profonde, ont découvert Jésus, se sont donnés à lui. Une fois l’expérience refroidie, certains sont retombés dans l’ornière de la médiocrité, faute d’enseignement.

Ma foi catholique consiste à accepter Jésus Christ dans ma vie, avec tout mon être, avec mon intelligence et avec mon coeur. Je chercherai à mieux le connaître dans cette Église qu’il a fondée ; je chercherai à mieux l’aimer et à le servir. Ma foi sera la lumière pour ma vie.

Si je ne pratique pas, ma foi ne sera pas morte pour autant. Elle sera affaiblie et s’affaiblira. J’espère que Dieu dans son amour veillera à remuer les cendres, ravivera le feu et la flamme s’élèvera.

Comme chacun je traverserai des épreuves qui ébranleront ma foi, tel deuil, telle maladie, tel échec. Et comme sous l’effet du vent la flamme vacillera.

Ce sera alors un tournant dans ma foi. Selon ma pratique, l’expérimentation que j’en aurait faite auparavant dans ma vie de chrétien ou de chrétienne, il en résultera une crise de foi ou une foi plus forte.

Chance ? malchance ? Au delà des aléas de la vie, gardons bien vivante notre foi catholique en la pratiquant et en la faisant travailler résolument.

Comment ? Par la messe dominicale, l’exercice des sacrements, la participation à la vie de sa communauté locale, sa croissance par l’évangélisation et en veillant à placer tous ses projets, toutes ses oeuvres, sous le regard de Jésus Christ.

La foi, ce grand don de Dieu, sachons la préserver de la corruption. Pour beaucoup de catholiques non pratiquants, la foi n’est pas morte ; elle est sclérosée et égarée. Souvent, elle est polluée par une doctrine falsifiée présentée par des livres douteux comme le Da Vinci Code ou des émissions de polémiques facile.

Cette foi, nous nous devons de la nourrir ! La pratique religieuse nous en fait vivre.