Catholique.org - Questions essentielles

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu

Prière d’introduction "Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu’ils font."(Luc 23,34). Que tes paroles, Seigneur, soient toujours dans mon cœur et sur mes lèvres. Qu’elles deviennent le moteur de mon amour pour mon voisin, au quotidien ! Père, "pardonne- nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés."

Demande Jésus, doux et humble du cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre.

Points de réflexion

1. Etre en paix avec tout le monde. "Lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel...." Notre Seigneur a établi une condition essentielle, une condition indispensable, pour venir vers lui : faire la paix avec notre voisin. Combien de familles souffrent parce que deux êtres chers ne se parlent plus ? Ni l’un ni l’autre n’a la force de se rendre, d’aller vers l’autre, et lui tendre la main. L’obstination, fruit de l’orgueil, vole la vraie paix à l’âme. Y a-t-il quelqu’un à qui je dois faire des excuses ? Y a-t-il quelqu’un à qui je n’ai toujours pas pardonné ?

2. Pas de place pour la rancœur ni la méchanceté. La rancœur ressemble au venin d’un serpent qui se diffuse graduellement et détruit la vie sur son passage. La rancœur est également un poison qui coule dans le cœur ; elle met notre santé spirituelle en danger. Il ne devrait y avoir aucune méchanceté d’aucune sorte dans notre être ; aucune attache à des vieux ressentiments qui nous remplissent d’amertume et étouffe la charité.

3. Un silence prudent. Quand nous prions pour nos familles, abandonnons notre colère et laissons la bonté du Christ nous envahir. Quand nous sommes au volant de notre voiture, dans la queue à la poste, face à une caissière terriblement lente, ou nous voyons notre enfant perdre une partie au jeu, n’offensons jamais les autres avec des mots agressifs . Soyons toujours sur nos gardes, car nous n’avons pas encore atteint la maturité spirituelle. La prudence nous conseille souvent le silence, de nous taire tout simplement, si l’amertume de la colère ou la médisance nous monte aux lèvres.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te remercie pour ton nouveau commandement : "aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé." Chaque jour nous offre de multiples occasions pour devenir des champions de la charité, surtout par la douceur de notre parole.

Résolution Je m’approcherai de quelqu’un que j’ai offensé par le passé et je ferai une bonne action en sa faveur.