Catholique.org - Questions essentielles

La puissance de guérison de l’amour

Prière d’introduction Trinité Sainte, je ne peux vous voir, mais vous êtes en moi. Je ne peux vous toucher, mais je suis entre vos mains. Je ne peux vous saisir, mais je vous aime de tout mon cœur.

Demande Seigneur Jésus, enseigne-moi par ton exemple et ta parole. Aide-moi à vouloir changer.

Points de réflexion

1. Ouverture ostensible et orgueil spirituel. Simon le Pharisien semble apparemment être ouvert au Seigneur. Il l’invite à dîner. Il l’observe. Il l’engage dans un dialogue amical. Mais nous voyons bien qu’en son for intérieur il juge le Seigneur, il le considère comme un plaisantin et finalement il le rejette. L’attitude pharisaïque consiste essentiellement à essayer de forcer Dieu à se conformer à nos idées préconçues de comment il devrait agir. Les Pharisiens avaient une vue correcte des préceptes moraux ; Simon comme Jésus est d’accord que cette femme est pécheresse. Mais Simon ne reconnaît pas son propre péché, qui, ici, est celui de l’orgueil. Cet orgueil se manifeste dans le principe non-dit que Dieu doit s’ajuster à ma façon d’être et d’agir.

2. Rédemption. Le Pharisien pense être sans péché et n’admet pas avoir besoin d’un Sauveur. Son attitude orgueilleuse de « juger » le Seigneur jaillit d’un orgueil plus profond qui le rend aveugle à ce qu’il est réellement face à Dieu : une simple créature qui a besoin d’aide divine et de grâce. Simon veut que Dieu se conforme à ses préconceptions et il finit par rejeter le Christ. C’est le comble de l’orgueil. Il déforme la réalité et se fabrique son monde, centré sur lui-même, qui ne peut être pénétré par le Christ. La femme sait qu’elle est pécheresse et reconnaît le chemin du salut dans les paroles et l’exemple du Christ. Elle reconnait avec douleur qui elle est et elle a vraiment soif de salut. Les paroles et l’exemple de miséricorde du Christ résonnent profondément en elle et l’invitent à se repentir. C’est le comble de l’humilité. Reconnaître la vérité et l’accepter rendent la rédemption possible.

3. La bonté du Christ. Voyons comment le Christ traite la femme et Simon. L’attitude de Jésus est un parfait équilibre de bonté. Il évite soigneusement les extrêmes de la condamnation et de l’indifférence des péchés de l’un comme de l’autre. La raison pour laquelle il peut offrir espérance et consolation au pécheur repentant, tout en invitant l’orgueilleux à se repentir par un discret appel, provient de ce qu’il donnera sa vie pour les deux. C’est la que nous voyons la bonté du Christ. Il est venu pour nous sauver tous, à condition que nous soyons disposés à accepter sa bonté.

Dialogue avec le Christ Jésus, aide-moi à comprendre qui je suis et qui tu es. Apprends-moi la gratitude pour ta bonté et l’espérance en ta miséricorde.

Résolution Je ne chercherai pas d’excuses pour mes péchés et mes défauts aujourd’hui, mais j’ouvrirai mon cœur à la miséricorde du Christ.