Catholique.org - Questions essentielles

Je suis la vérité

Prière d’introduction Seigneur, merci de nous transmettre ton évangile et toute la vérité qu’il enseigne. Merci de nous prévenir contre la tentation d’adopter des attitudes et des dispositions contraires à ta volonté. Apprends-moi à reconnaître dans ma propre manière de faire l’erreur des Pharisiens, qui aimaient l’éloge et le confort plus que toi, et qui se sont servis avant de te servir, toi, et les autres. Aide-moi à écouter avec une oreille attentive et à être prompt à me corriger quand nécessaire.

Demande Seigneur, que je te serve authentiquement et en vérité.

Points de réflexion

1. La folie de l’homme. Les scribes et les Pharisiens qui descendaient de Jérusalem ne s’intéressaient pas au dessein de Dieu. La pratique de la religion était devenue purement extérieure. Ils jugeaient les gens qu’ils rencontraient, tenaient sur eux des comptes selon leur comportement extérieur : si quelqu’un faisait quelque chose de correct, il devait être bon. Ils avaient une compréhension très superficielle de ce que signifiait rendre le culte à Dieu. Plus grave encore, ils en étaient venus à mettre Dieu à l’épreuve. Ils voulaient défier le Fils de Dieu. Ils voyaient là l’occasion de prouver que Jésus n’était qu’un pécheur. Les scribes et Pharisiens voulaient démontrer que Jésus approuvait le fait que ses apôtres ne se lavent pas les mains. Ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire.

2. Tu ne mettras pas ton Dieu à l’épreuve. Il est blasphématoire de mettre Dieu à l’épreuve. Aucun homme, aucune créature, ne peut se tenir devant Dieu et lui demander des comptes. Personne n’a le droit de l’interroger sur ses desseins. C’est ce qui ressort si clairement dans le défi de Job à Dieu. Dieu lui fait savoir qu’il n’est qu’un homme. Mais ici, dans ce texte de l’Evangile, les scribes et les Pharisiens ne croyaient pas que Jésus était le Fils de Dieu. Ils venaient pour l’accuser et non pas pour saisir le sens des miracles qu’il avait accomplis. Ils ne voulaient pas voir les signes. Leur seul intérêt était de maintenir leur façon humaine de penser. Ils voulaient garder Dieu et ses plans bien « ficelés » dans leurs esprits étroits. C’est une forme de blasphème. Dieu est celui qui est, et qui n’a besoin de l’approbation de personne. Ces hommes auraient dû venir, comme les Mages pour lui rendre hommage, mais il leur manquait la sagesse et ils étaient remplis de suffisance. C’est pourquoi, aveuglés, ils ne pouvaient pas se rendre compte de ce qui arrivait et ils se préparaient à mettre Jésus à l’épreuve. Ils essayaient de condamner le Fils de Dieu. Sa réponse leur montra leur l’hypocrisie et que s’ils voulaient ouvrir les yeux, il pourrait les guérir.

3. Les humbles serviteurs du Seigneur. La mère du Seigneur est l’exemple parfait de la nouvelle créature dans le Christ. Si nous voulons être de vrais disciples du Christ, nous devons l’imiter. « Voici la servante du Seigneur ». Avons-nous le courage de répéter ces paroles de Marie ? Pouvons-nous dire avec elle : «  Qu’il me soit fait selon ta parole » ? Avec l’aide de la sainte Vierge nous le pouvons. C’est exactement l’attitude que le Christ attend de nous. Une des raisons pour lesquelles il s’est assuré de la protection de sa Mère pour son Eglise, c’est qu’elle nous enseignerait à être de vrais disciples. Réfugions-nous sous sa maternelle protection. Prenons courage, car elle veillera sur nous et nous conduira toujours à son Fils.

Dialogue avec le Christ Faire ta volonté, c’est le devoir de toute créature. C’est le devoir de chacun de tes disciples, de tout enfant de l’Eglise, d’accomplir ta volonté comme Marie. Bien sûr, il faut la faire avec amour. Enseigne-nous à faire ta volonté avec amour. Enseigne-nous à être humbles et à ne pas te mettre à l’épreuve en te demandant la raison de tes volontés. Aide-nous à voir les signes que tu nous donnes avec les yeux de la foi comme l’a fait ta Mère.

Résolution Je renouvellerai ma fidélité inconditionnelle au Pape, successeur de Pierre, vicaire du Christ, dont la devise est justement ‘coopérateur de la vérité’.