Catholique.org - Questions essentielles

Un choix qui peut coûter cher

Prière d’introduction Seigneur Dieu tout-puissant, rien de ce qui est contre ta volonté ne peut être bon, et tout ce qui vient de toi a de la valeur. Mets en nos coeurs un désir de te plaire, et remplis nos esprits d’amour, de sorte que chacune de nos pensées grandisse en sagesse et que tous nos efforts soient remplis de ta paix. Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur.

Demande Seigneur, que je sois toujours au service de ta volonté.

Points de réflexion

1. « Attention, ne dis rien à personne. » Le lépreux s’approche de Jésus rempli d’une humilité profonde et d’une grande foi. En d’autres termes, il est un homme spirituel. Il est également un homme de prière ; sa prière touche le coeur de Jésus qui le guérit de son infirmité. Mais Jésus demande quelque chose de lui que l’homme ne comprend pas, qui parait inconcevable étant donné les circonstances. Qui d’entre nous, libéré d’une maladie débilitante et désespérante, ne voudrait pas raconter à tous son histoire ? Pourtant Jésus demande seulement une chose en échange pour le miracle opéré : l’obéissance. Parfois nous avons du mal à comprendre ce que Jésus essaye d’accomplir dans ma vie, où il me mène ou pourquoi il me demande certaines choses. L’homme a eu assez de foi en Jésus pour être guéri de sa lèpre. Une fois guéri, pourquoi ne lui ferait- il pas confiance quand Jésus lui demande d’obéir ?

2. L’homme est parti et a commencé à répandre la nouvelle. Un des grands dangers de la vie spirituelle est l’orgueil. Plus nous avançons dans notre vie spirituelle, plus nous sommes tentés de dépendre davantage de notre propre jugement que de celui des autorités légitimes - y compris des enseignements de l’Eglise. Nous pouvons être pieux et actifs dans notre foi, mais nous pouvons également nous attacher à la manière dont nous voulons que les choses soient. Jésus demande une chose seulement de cet homme, pourtant l’homme considère que sa propre perception de la situation est supérieure à la demande du Christ. "Sûrement il n’a pas vraiment voulu dire ce qu’il a dit !" "S’il connaissait les circonstances il n’aurait jamais fait cette demande !" Aujourd’hui nous entendons les mêmes arguments dans des commentaires de ce genre : "L’Eglise est en dehors du siècle. Ses enseignements doivent être modernisés. Elle ne comprend pas la nature humaine, etc.. ... " Si par notre foi nous croyons en Jésus-Christ, alors nous devons également embrasser les enseignements de l’Eglise même qu’il a établie.

3. Il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Ce sera toujours ainsi quand nous voulons faire les choses à notre façon. La désobéissance diminue l’efficacité de l’action de la grâce de Dieu dans ma vie et l’efficacité de la mission apostolique de l’Eglise. L’homme dans ce récit a choisi de faire ce qu’il voulait et non pas ce que Jésus lui avait demandé. Il n’est pas rare de trouver des personnes qui, après des années à avoir fait les choses à leur manière, découvrent les répercussions douloureuses d’une vie de péché. Ils pensaient que l’Eglise était vieillotte. Avec le temps, ils ont vu que ses enseignements se sont avérés sages. En plus des conseils de l’Esprit Saint, l’Eglise a 2.000 ans d’expérience à son actif. Nous apportons 100 d’expérience au plus. Le plus souvent nous ne voyons que les circonstances immédiates de notre vie quotidienne. L’Eglise voit tout le panorama de l’histoire depuis ses origines. Il a été dit que c’est celui qui aime le moins qui contrôle la relation. Si je n’embrasse pas les enseignements de l’Eglise avec l’obéissance de la foi, il sera impossible pour Jésus d’entrer dans ma vie comme il le désire. La balle est dans mon camp.

Dialogue avec le Christ Seigneur, merci du don de l’Eglise et merci de me demander des efforts pour faire grandir ma foi, mon espérance et mon amour. Tu m’as dit que si je voulais te suivre je devais porter ma croix. Mais tu m’as également promis de m’accorder ta grâce. Aide-moi à aimer ma Mère l’Eglise.

Résolution Aujourd’hui je prierai une dizaine de chapelet pour le pape, pour mon évêque et pour tous les évêques et les prêtres.