Catholique.org - Questions essentielles

Les Bé- ATTITUDES

Prière d’introduction Seigneur, je crois en toi. Je crois que tu es en moi comme la vie de mon âme. Je place en toi ma confiance car sans toi, je ne peux rien faire. Je t’aime. Aide-moi à me libérer de tout ce qui pourrait m’empêcher de te donner mon coeur, mon énergie, ma force et mon temps. Aide-moi à t’aimer dans tout ce que je fais. Aide-moi à te reconnaître dans tous ceux que je rencontre.

Demande Jésus, aide-moi à aimer tes béatitudes et à les adopter comme règle de vie.

Points de réflexion

1. Un nouvel enseignement. Imaginons-nous assis au milieu de la foule en ce jour mémorable sur la colline ensoleillée dominant la mer de Galilée. Jésus s’est placé en bas pour prêcher, se servant de l’inclination du lieu comme amphithéâtre naturel. La brise légère passant sur les eaux et s’élevant vers la colline semble porter sa voix douce aux centaines d’auditeurs attentifs. Il est étonnant que le Maître, en dépit de la vigueur du message qu’il transmet, semble si heureux et paisible. Il reflète une liberté intérieure qui lui permet de se dévouer entièrement au service de Dieu des hommes. Le monde semble n’avoir aucune prise sur lui. En écoutant Jésus, nous sommes portés à nous exclamer : « Cet homme sait de quoi Il parle ! » Il sait ce qu’est le ciel. Il sait d’autorité que les bénédictions du ciel dépassent largement tous les bonheurs terrestres imaginables.

2. Une proposition à l’encontre de la culture courante. Quand Jésus eut fini de parler, tous demeurèrent cloués au sol, en silence, comme paralysés par son puissant message. Ce que nous venons d’entendre est le plus puissant, le plus incroyable sermon jamais prononcé et il nous faudra un long moment avant de l’assimiler. C’était absolument à contre-courant des idées reçues, c’était même choquant. Et pourtant, aussi provocant qu’il fût, tout paraissait vrai à nos coeurs. Jésus nous a proposé audacieusement dans le Sermon sur la montagne un tout nouveau « plan de route » vers le bonheur. Tous nous avons un profond désir d’être heureux et de vivre en paix et nous pensions en avoir trouvé les moyens. Mais les chemins que Jésus nous indiquent sont à l’opposé de ceux du monde Il se moque bien des fausses béatitudes qui font dépendre le bonheur de la liberté sans morale, de la licence, de la jouissance immédiate et de l’attitude « Profitez du temps qui passe, demain vous n’y serez plus. » Il sait que ces fausses béatitudes sont causes de désordres, de malheurs, de faux espoirs, de craintes et d’angoisses.

3. Le chemin du bonheur. Comme clés du succès et du bonheur, le monde nous propose l’un ou l’autre des sept péchés mortels. Nous entendons régulièrement ces paroles séduisantes : sécurité, vengeance, rires, popularité, règlement de comptes, sexe, puissance, confort. Jésus, sans broncher, du revers de la main, balaie ces idées sans consistance, les appelant des chemins en cul-de-sac. Il a provoqué ainsi l’esprit du monde. Il a accepté d’avance qu’en agissant de la sorte il perdrait de sa popularité et serait conduit au Calvaire. Au lieu du chemin du plaisir facile, il nous en offre un autre, un meilleur, le seul qui conduise au vrai bonheur, celui qu’il a emprunté lui-même jusqu’à sa mort pour nous :
Heureux les pauvres en esprit, Heureux les artisans de paix, Heureux les coeurs purs, Heureux les persécutés, les miséricordieux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soif de justice. Il n’y a pas de doute, mon coeur reconnaît la vérité de ces paroles... mais suis-je prêt à couper les amarres qui me retiennent aux fausses béatitudes ? Qu’est-ce qui me retient ?

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu demeures au ciel avec tous les bénis de ton Père. Tu m’as appelé à la sainteté. Tu m’as appelé au bonheur. Illumine mon esprit aujourd’hui pour que je sache où se trouve le vrai bonheur. Accorde-moi de ne désirer que ce véritable bonheur et de rejeter les imitations que le monde répand sur mon chemin.

Résolution Je vais me remettre sur la voie du vrai bonheur en allant recevoir le sacrement de réconciliation cette semaine.