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Jésus et la liberté

Prière d’introduction Seigneur, permets-moi de faire l’expérience de la splendeur de la liberté, de la vraie liberté. Accorde-moi la grâce de vivre ton message dans toute sa plénitude dans ma vie quotidienne.

Demande Seigneur, accorde-moi la grâce d’être un vrai chrétien !

Points de réflexion

1. Jésus aime la liberté. Jésus se repose sur le rivage. Imaginons-le regarder au-dessus de l’eau bleue pendant que le vent passe dans ses cheveux. Il aime la nature parce que l’on y ressent la liberté : le vent peut venir et revenir à volonté, l’océan s’étire aussi loin qu’on peut le voir et le ciel est d’un bleu éternel. La liberté est essentielle pour que l’amour existe. L’amour vrai exige la liberté, la liberté exige l’ouverture à la vérité, et s’ouvrir à la vérité signifie écouter. "Souvent nous pensons que nous sommes à l’écoute de la parole de Dieu alors qu’en fait nous entendons seulement nos propres bruits intérieurs et nos pensées vaines ou bien celles du monde. Notre faculté d’audition, nos ’oreilles’, doit d’abord être purifiée de trois manières : en quittant la foule et en allant vers Jésus ; en se laissant prendre dans l’intimité de Jésus dans la solitude ; et en recevant de lui la commande qui infuse le silence dans tout notre for intérieur et toutes nos facultés. Pour vraiment entendre la Parole de Dieu, notre coeur doit devenir affamé de vérité, ce qui est impossible tant que notre coeur est assouvi de satisfactions terrestres "(Erasmo Leiva-Merikakis, Méditations sur l’évangile de Matthieu, vol. II).

2. Le semeur de l’espoir. La main pleine d’espoir, le semeur jette généreusement la graine sur la terre affamée. Cette parabole représente le Père qui sème sa parole dans les coeurs des hommes, mais considérons-la d’un angle différent. Imaginons être ces graines, des graines qui ont leur propre volonté, capables de s’insérer dans le sol de leur choix ! Le semeur espère que chaque graine trouvera la bonne terre, mais il doit s’arrêter au seuil de la liberté. Nous devons choisir notre terre. Dieu ne peut pas vivre notre vie à notre place, et il ne peut pas non plus nous forcer à l’aimer ! Pourquoi n’aimons-nous pas Dieu comme nous le devons ? Pourquoi vivons-nous comme si Dieu n’existait pas ? Son amour éclate, réclamant d’être reconnu, mais il tombe souvent sur un coeur endurci par des attaches terrestres.

3. Désirer le bonheur ne suffit pas. Sûrement, chacun de nous désire le bonheur, mais le fait de le souhaiter ne le produit pas. Les désirs deviennent réalité quand ils sont transformés en vouloir. Le vouloir se forme dans les profondeurs du coeur humain, là où sont nos décisions qui deviendront éternelles. Nous pouvons nous insérer dans le sol fertile si nous prenons la décision de quitter le chemin sec et terreux et de nous retirer de la partie du chemin couverte d’épines. Jésus nous dit de veiller et de prier pour ne pas tomber en tentation. Est-ce que je veille en priant ? Regardons notre cœur pour voir simplement si l’attachement aux biens terrestres l’entrave. Si oui, chassons-les en les coupant net avec une vie intérieure vibrante. Enlevons ce bout de matérialisme en embrassant la pauvreté du coeur. Supprimons ces tronçons de paresse, en faisant une meilleure utilisation de notre temps. Brûlons notre comportement blessant avec le feu de l’amour.

Dialoguer avec le Christ Seigneur, je veux être libre. Donne-moi la volonté de le vouloir. Donne-moi la force de mettre ma main à la charrue de la sainteté personnelle et le courage de ne pas regarder en arrière.

Résolution Je prendrai cinq minutes pour examiner ma conscience, en recherchant de manière précise mes attaches et en choisissant de supprimer l’un d’entre eux.